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Pour ne pas finir comme Esther Lynch il faut faire comme Marcus Cornaro

Pour ne pas finir comme Esther Lynch il faut faire comme Marcus Cornaro

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Marcus Cornaro, s’est rendu ce mardi 21 février chez le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi. On a appris, par le canal du journal Echaâb News, que la visite était axée sur les derniers soubresauts dans le pays – économiques et sociaux – et les mésaventures de la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Esther Lynch.

L’histoire ne nous dit pas tout ce qui a été échangé sur l’expulsion de Mme Lynch, abondamment commentée en Tunisie et ailleurs. Et évidemment Marcus Cornaro, en fin connaisseur des subtilités du pays hôte et surtout des emportements terribles du chef de l’Etat, Kais Saied, s’est bien gardé de faire toute déclaration publique sur cette affaire hautement explosive. Et le peu qu’on en sait c’est l’UGTT qui nous l’a appris…

Mais quand bien même l’émissaire de l’UE se serait épanché sur les malheurs de la secrétaire générale de la CES il est très probable que tout au plus il s’en serait tiré avec une remontrance, peut-être publique, de la part de Saied. L’UE c’est pas la Confédération européenne des syndicats, elles ne jouent pas dans la même catégorie. On ne fait pas à l’ambassadeur de l’UE ce qu’on fait à la dirigeante des fédérations syndicales européennes.

Toujours est-il que Son Excellence a soigneusement évité ces sentiers dangereux et tant mieux. La Tunisie n’a certainement pas besoin d’une autre éruption, le bruit que feront Mme Lynch et tous les autres auprès des partenaires européens suffit amplement. Sans parler des autres pépins du pays…

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