Pendant que certains députés ont fait l’option – très sage au regard de l’impasse politique dans laquelle ils sont – de regagner leurs planques dorées dans le secteur public, d’autres continuent de s’agiter. La députée d’Ennahdha Yamina Zoghlami, mais elle n’est pas la seule, n’a toujours pas fait le deuil de son paradis perdu, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Elle faisait partie de la délégation d’élus qui s’était invitée dans les bureaux du représentant du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme (HCDH) en Tunisie…
La réunion a eu lieu le 22 décembre 2021, mais ce n’est que ce 5 janvier que la députée nahdhaouie l’a ébruitée. Elle a indiqué que Amel Ouartatani, Farida Laabidi, Jamila Jouini, Mahbouba Ben Dhifallah, Amena Ben Hamid, Monjia Boughanem, Yosri Daly, Belgacem Hsan et Abdennaceur Bousen étaient de la partie…
Yamina Zoghlami a ajouté que la rencontre fait partie d’une cohorte de réunions pour étaler les violations des droits des élus de la nation depuis la suspension des travaux du Parlement le 25 juillet 2021. Les députés dénoncent également les comparutions devant le Tribunal militaire et le gel de la couverture sociale consécutive à la suspension des salaires des députés…
L’histoire ne nous dit pas si les plaignants ont eu une quelconque promesse de la part de leurs interlocuteurs. En tout cas une chose est certaine : Ennahdha ne reculera devant rien pour internationaliser le bras de fer entre le président de la République, Kais Saied et les parlementaires…
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