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Pourquoi la Cheikha de Tunis déteste-t-elle tant les animaux ?

Pourquoi la Cheikha de Tunis déteste-t-elle tant les animaux ?

La mairie de Tunis, présidée par la  cheikha nahdhaouie de Tunis, Souad Abderrahim vient d’annoncer le lancement d’une campagne d’abattage des chiens errants dans les arrondissements du Bardo, Khaznadar, Ezzahrouni, Sidi Hassine Sidjoumi, Bab Laâssal, El Omrane, El Ouardia, Ibn Sina, Al Kabbaria, La Marsa, Carthage et La Soukra.

Des centaines de chiens sont traqués et fusillés dans l’impunité la plus totale au détriment de tous les principes humains, éthiques, moraux et de santé publique.

Depuis quelque temps, les scènes de carnage gagnent en atrocité de jour en jour : des chiennes allaitant leurs petits massacrés, des chiens en détresse et malades tués, des bêtes innocentes qui ne représentent absolument aucun danger exterminées.

Ces tueries sont commises au nom d’une menace qui n’existe pas en se basant sur un texte réglementaire datant du 19ème siècle, pourtant, beaucoup de gens s’indignent devant cette pratique mais se sentent impuissants et peu passent à la protestation.

Aujourd’hui la solution existe. Les moyens matériels, humains et financiers utilisés pour ce carnage quotidien peuvent servir à mettre en place une campagne de stérilisation, qui, avec l’aide des associations, des vétérinaires, des bénévoles diminuera ce que la mairie de Tunis et sa présidente islamiste considèrent comme un problème.

Certaines municipalités tunisiennes l’ont déjà fait. Alors pourquoi pas les autres, la mairie de Tunis, disposant de moyens importants, en tête ?

Cependant la cheikha de Tunis tient au carnage. Elle, qui semble avoir tout oublié des plaies béantes de la ville de Tunis et tenir à ce que le massacre ait lieu.

Depuis son intronisation à l’hôtel de ville de Tunis les problèmes de la ville n’ont cessé de s’envenimer d’avantage et aucun dossier aussi brulant soit-il ne vient interrompre la quiétude de la cheikha occupée par ses longs et innombrables voyages à l’étranger hélas interrompus par la Covid-19.

Un simple tour dans la ville sinistrée de Tunis ne laisse aucun doute quant à l’état d’esprit de sa maire qui ne semble pas avoir en tête un quelconque souci de propreté ou de décence de la ville qui se trouve dans un état lamentable avec ses milliers de tonnes d’ordures dispersés dans la nature chaque jour, des gourbis menaçant ruine, des parkings anarchiques, du stationnement interdit qui bloque toute circulation jusqu’à quelques dizaines de mètres de son bureau, etc.

Au-delà des raisons avancées par certains justifiant le massacre des chiens abandonnés ou errants par une question de salubrité publique, les raisons idéologiques, même cachées, ne sont pas à exclure, car il bien connu des tunisiens que les mouvances dites islamistes qui règnent depuis 2011, mairie de Tunis comprise, cultivent la haine des chiens en se basant sur une littérature obscurantiste, archaïque et moyenâgeuse.

Au fait, deux municipalités se sont distinguées par leur acharnement pour les tueries des chiens errants ou abandonnés : il s’agit des municipalités de Tunis et celle du Kram, les deux maires font partie de la même mouvance idéologique. Simple coïncidence macabre ? Peu probable.

De toute façon, ces tueries qui visent l’ami de l’homme pèsent lourd sur l’image de la Tunisie en matière de droits des animaux et provoquent colère et indignation chez le commun des tunisiens et des ONG nationales et internationales défendant les animaux. Ceux qui n’aiment pas les animaux n’aiment pas les hommes.

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