On se rappelle quand l’ex-chef du gouvernement s’est rendu en suisse, au mois de juin, et qu’il y a rencontré, en compagnie du directeur général de l’institut Pasteur de Tunis, le directeur général de l’OMS. Lors de cette rencontre, les tunisiens ont formulé la demande de pouvoir fabriquer, sous licence, des vaccins anti covid, en Tunisie.
On se rappelle, aussi, que le directeur général de l’OMS a donné son accord de principe, en attendant que la Tunisie se prépare et prépare ses unités pour la circonstance, puis qu’elle fasse la demande pour pouvoir recevoir la visite d’une délégation d’experts de l’OMS, qui va autoriser, ou non, cette fabrication, sur les sites tunisiens.
Or, depuis juin dernier, il n’y a pas eu de suite à cette affaire. Nous continuons à mendier les doses de vaccin, à gauche et à droite, et a recevoir les aides des pays frères et amis.
Pourtant, on sait que les unités de l’industrie pharmaceutique sont fin prêtes pour de pareilles mission, comme l’a si souvent, répété, la responsable de la chambre syndicale des laboratoires d’industrie pharmaceutique.
Donc, en conclusion, si la Tunisie n’a pas pu être en mesure de fabriquer les vaccins anti covid, ce n’est nullement parce qu’elle en est incapable, mais, tout simplement, parce que les décideurs ne le veulent pas !
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