“Cette année le prix moyen d’un ovin pour l’Aïd El Idha sera, au meilleur cas, à 800 dinars”, a déclaré à Tunisie Numérique le président de l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la pêche à Bouargoub dans le gouvernorat de Nabeul Sami Houidi.
Pour Sami Houidi, durant le mois de Ramadan de cette année, les bouchers ont été contraints à recourir aux brebis pour compenser le manque des moutons ce qui a causé une grande pénurie qui a caractérisé le secteur de l’élevage des ovins.
“Dans la localité de Bouargoup à elle seule, il y a un manque d’environ de 40% au niveau du troupeau ovin à cause des baisses notables des ressources fourragères qui s’ajoute aux perturbations climatiques de ces dernières années”, explique Sami Houidi qui a soulevé aussi la problématique du marché noir dans le domaines des fourrages subventionnés qui ne couvrent que 30% des besoins des éleveurs et des agriculteurs.
Ces facteurs ont nettement contribué à la hausse des prix des moutons de l’Aïd. Cette année, ajoute Sami Houidi, les agriculteurs ont acheté les moutons à des prix entre 500 et 700 dinars. Si on ajoute le coût des fourrages par mouton, le prix atteint dans ce cas les 800 dinars.
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