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Poutine déploiera bel et bien ses armes nucléaires en Biélorussie, avec l’accord tacite de la Chine

Poutine déploiera bel et bien ses armes nucléaires en Biélorussie, avec l’accord tacite de la Chine

Alors que l’Ukraine réceptionne les chars allemands et britanniques, dans la perspective de la contre-offensive du printemps, la Russie accélère la course folle de la terreur nucléaire. La Biélorussie en dépit des menaces de sanctions européennes se pliera aux desideratas du président russe, Vladimir Poutine, en accueillant des armes nucléaires «tactiques»

C’est la réponse de Minsk aux «pressions» occidentales «sans précédent», a fait savoir ce mardi 28 mars le ministère bélarusse des Affaires étrangères dans un communiqué. «Cela fait deux ans et demi que le Bélarus fait face à des pressions (…) sans précédent de la part des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de leurs alliés», a précisé la diplomatie bélarusse. Le texte s’insurge contre l’«ingérence directe et grossière» dans ce qui relève de la souveraineté de la Biélorussie.

Le communiqué souligne également la pluie de sanctions économiques et politiques contre l’ex-République soviétique très proche de Moscou alors que dans le même temps il y a un «renforcement du potentiel militaire» de l’OTAN sur le territoire des pays membres de l’Alliance frontaliers avec la Biélorussie. C’est exactement le même argumentaire dégainé par Poutine, une illustration de plus de la vassalisation d’Alexandre Loukachenko.

Minsk est «contraint de prendre des mesures de riposte», martèle la diplomatie bélarusse, tout en indiquant que Moscou gardera la main sur ces armes et que le fait de les déployer «ne contredit en aucune manière les articles I et II du traité de non-prolifération nucléaire». Là aussi c’est un argument avancé par le maître du Kremlin…

Selon les USA il n’y a aucune indication que la Russie a réellement l’intention de faire usage de l’arme nucléaire, mais le simple fait que les Occidentaux ne puissent rien faire pour empêcher Poutine d’aller au bout de son projet est terriblement inquiétant. De toute évidence on est là face à un basculement dont on mesure mal les conséquences et que la Chine, alliée de la Russie, semble cautionner

 

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