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Poutine : « Pas de soutien militaire à l’Iran, mais un accord avec Israël pour protéger les experts russes à Boushehr »

Poutine : « Pas de soutien militaire à l’Iran, mais un accord avec Israël pour protéger les experts russes à Boushehr »

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie avait conclu un accord avec Israël pour garantir la sécurité des experts russes travaillant sur le site nucléaire de Boushehr en Iran. Lors de ses déclarations faites jeudi lors d’une rencontre avec les directeurs d’agences de presse internationales à Saint-Pétersbourg, Poutine a nié que Téhéran ait demandé un soutien militaire à Moscou dans le cadre de la guerre en cours entre l’Iran et Israël.

Poutine a expliqué que le nombre d’experts russes travaillant à la centrale de Boushehr était d’environ 250, un nombre qui pourrait atteindre 600. Il a ajouté qu’un accord avait été conclu avec Israël pour garantir leur sécurité. Il a également précisé qu’il n’y avait aucun élément relatif à la défense dans l’accord de partenariat stratégique signé entre la Russie et l’Iran, et que les autorités iraniennes n’avaient pas sollicité d’aide militaire de la part de la Russie.

En réponse à une question concernant la possibilité d’un assassinat du guide suprême iranien Ali Khamenei par Israël ou les États-Unis, Poutine a souligné qu’il « ne souhaitait même pas en discuter ». Il a insisté sur le fait qu’il était possible de trouver une solution qui garantisse les intérêts nucléaires de l’Iran tout en dissipant les préoccupations de sécurité d’Israël.

Poutine a rappelé que la Russie avait historiquement entretenu de bonnes relations avec Israël, notamment en raison de la présence d’une grande communauté russophone en Israël. Cependant, l’invasion russe en Ukraine en 2022 et la guerre d’Israël contre Gaza, critiquée par Moscou, ont fragilisé les relations entre les deux pays. En revanche, la Russie a cherché ces dernières années à renforcer ses liens avec Téhéran.

Le président russe a proposé la médiation de la Russie dès le début du conflit entre Israël et l’Iran et le Kremlin a réitéré cette offre dans les jours suivants. Toutefois, l’Union européenne a accueilli cette proposition avec scepticisme, estimant que la Russie « ne pouvait pas être un médiateur objectif » dans ce conflit en raison de ses relations tendues avec l’Occident.

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