On a vu venir la frappe judiciaire depuis le coup de sang présidentiel du 14 février dernier. Le ministère public auprès du Pôle économique et financier a ordonné la garde à vue de deux gérants de sociétés et deux pharmaciens. On a appris qu’ils travaillent pour le compte de deux sociétés qui fabriquent des médicaments et un des gérants représente à Tunis un laboratoire étranger…
Ils sont cités dans une affaire de distribution de médicaments qui n’ont pas eu les agréments nécessaires, en l’occurrence des certificats d’équivalence thérapeutique.
Un troisième gérant de société a filé dans la nature, à l’étranger ; il est sous le coup d’un mandat de recherche dans le même dossier, a précisé ce jeudi 23 mars le bureau de l’information et de la communiqué à la direction générale de la Garde nationale.
A noter que la brigade de recherches de la garde nationale d’El Aouina a été mobilisée après des soupçons de corruption dans les procédures de distribution de médicaments non conformes au cadre légal, de 2015 à 2019. Quelque 6 laboratoires seraient mouillés. Affaire à suivre…
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