Ayachi Zammel fait partie des 3 candidats qui viennent d’être définitivement qualifiés par l’ISIE, laquelle a imposé sa volonté au Tribunal administratif, comme l’avait annoncé le président de l’instance électorale, Farouk Bouasker. Mais voilà, Zammel est englué dans ses déboires judiciaires, avec une nouvelle affaire qui pourrait l’atomiser en plein vol. Donc à la fin il pourrait ne rester que deux participants à la course présidentielle, le chef de l’Etat Kais Saied et Zouhair Maghzaoui.
Jusqu’ici le ministère public n’a pas arrêté sa décision, a déclaré Sondes Nouioui, porte-parole du Tribunal de première instance de la Manouba. Donc Zammel reste officiellement candidat à la présidentielle du 6 octobre prochain en dépit de son arrestation ce lundi 2 septembre à l’aube, pour des présomptions de fraude aux parrainages.
Mme Nouioui a confié à l’agence de presse officielle que le politicien est toujours sous le coup d’une instruction judiciaire, suite aux plaintes déposées par 11 personnes selon lesquelles des données personnelles auraient servi à parrainer ce candidat sans le consentement des plaignants.
L’avocat Faouzi Jaballah, cité par la même source, a indiqué que les citoyens qui se disent abusés et le frère de Zammel ont été auditionnés avant l’arrestation de ce dernier ce matin. Ramzi Jebabli, porte-parole de la campagne de Zammel, a indiqué que ces investigations sont liées à une nouvelle affaire instruite présentement par la Garde nationale, un dossier qui n’a rien à voir avec les autres.
Rappelons que le Tribunal de première instance de Tunis 2 avait décidé le 29 août dernier de renvoyer à ce 19 septembre le procès pour falsification de parrainages. Donc plus que jamais l’épée de Damoclès est suspendue sur la tête du troisième candidat à la prochaine présidentielle.
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