Le professeur de droit constitutionnel et directeur de l’Institut politique de Tunis, Ahmed Idris a commenté dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique l’article 5 du projet de la nouvelle Constitution publié hier dans le JORT.
Il a considéré que d’après les finalités des prescriptions islamiques (Chariâa), cet article sera exploité pour restreindre les libertés des individus précisant qu’il ne serait pas possible de comprendre les articles traitant des droits à la liberté sans se référer à l’article 5.
Idriss a ajouté que les libertés qui étaient garanties par la Constitution de 2014 peuvent être restreints si elles s’opposeraient à l’application des finalités de la Chariâa qualifiant cela de très dangereux.
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