Economie

Projets bloqués en Tunisie : comment relancer ?

Projets bloqués en Tunisie : comment relancer ?

La Tunisie se trouve à un tournant décisif concernant ses projets d’infrastructure, dont beaucoup stagnent en raison de divers obstacles administratifs et financiers.

Alors que le gouvernement tente de redynamiser l’économie, la question des projets bloqués devient de plus en plus pressante. Avec des engagements internationaux à honorer et une nécessité d’accélérer les investissements, la situation actuelle soulève des interrogations sur la capacité du pays à relancer ces initiatives.

Un État face à l’inaction

De nombreux projets financés par des bailleurs de fonds étrangers sont actuellement immobilisés, un constat alarmant qui a conduit le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, à reconnaître l’ampleur du problème. Les retards dans l’exécution des projets coûtent cher à l’État, tant en termes de ressources financières que d’opportunités de croissance.

Malgré une allocation budgétaire significative pour 2025, le ministre admet que le taux de croissance projeté de 3,2% semble ambitieux compte tenu des circonstances actuelles. L’absence de préparation adéquate pour ces projets est souvent citée comme la principale cause de leur blocage.

La circulaire n°27 : Une réponse administrative

Pour remédier à cette situation préoccupante, le gouvernement a récemment introduit la circulaire n°27, qui vise à débloquer les projets publics en difficulté. Cette initiative comprend des mesures spécifiques telles que la rédaction d’un fascicule pour chaque projet classé bloqué, permettant ainsi d’éviter les pénalités de retard.

En outre, la circulaire propose une révision des contrats d’exécution sans pénalités si les retards ne sont pas imputables aux exécutants. Ces réformes visent non seulement à relancer les projets existants mais aussi à instaurer un climat plus favorable aux investissements futurs.

Un appel à l’action collective

La mise en œuvre efficace de ces mesures nécessite une collaboration étroite entre les différentes institutions étatiques, tant centrales que régionales. Le gouvernement a exhorté ces entités à soutenir activement la promotion de l’investissement et à identifier les obstacles rencontrés dans l’exécution des projets.

En parallèle, il est essentiel que les responsables locaux soient impliqués dans ce processus afin d’assurer une meilleure prise en compte des besoins régionaux et d’accélérer la mise en œuvre des initiatives.

La situation actuelle des projets bloqués en Tunisie appelle à une mobilisation générale pour transformer les promesses en réalisations concrètes. La relance de ces projets est non seulement vitale pour l’économie tunisienne mais également pour restaurer la confiance des investisseurs étrangers et nationaux. La route vers une Tunisie prospère passe inévitablement par la résolution rapide et efficace des entraves qui freinent son développement.

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