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Psychologie : Ces phrases qui blessent : 10 remarques à éviter (et comment mieux dire les choses)

Certaines phrases, prononcées sans mauvaise intention, peuvent pourtant blesser profondément. Elles minimisent les émotions, jugent ou coupent court au dialogue. Dans les échanges du quotidien, il est facile de heurter sans s’en rendre compte — surtout quand on cherche à aller vite, à éviter un malaise ou à reprendre le contrôle. Pourtant, il existe des manières plus douces et plus respectueuses de dire les choses, sans renoncer à s’exprimer. Voici 10 exemples concrets de formulations maladroites et leurs alternatives plus bienveillantes.

1. « Calme-toi ! »

Cette injonction nie l’état émotionnel de l’autre. Elle suggère que votre confort prime sur ses ressentis, et qu’il ou elle devrait simplement “se taire”. Mais les émotions ne se désactivent pas comme un interrupteur.
🟢 À dire plutôt : « Je vois que tu es très bouleversé·e. Comment puis-je t’aider ? »

2. « Tu réagis trop »

Cette phrase peut être vécue comme une forme de reproche : on invalide la réaction de l’autre parce qu’elle nous dérange. Cela revient à nier la légitimité de ses émotions.
🟢 Alternative : « Je n’imaginais pas que cela te toucherait autant. Si tu veux, on peut en parler. »

3. « Pourquoi tu prends tout personnellement ? »

Même si ce n’était pas le but, votre remarque a pu être perçue comme une attaque. Cette phrase défensive ajoute un reproche au reproche.
🟢 Formulation plus douce : « Ce n’était pas dirigé contre toi, la situation me frustre. Qu’en penses-tu ? »

4. « C’est stupide ! »

Dire cela revient à attaquer la personne et son raisonnement, ce qui peut être humiliant.
🟢 Suggestion bienveillante : « Je ne comprends pas bien ton raisonnement, tu veux m’expliquer ? »

5. « Ce n’est pas si grave »

Cette phrase peut minimiser la douleur de l’autre. Même avec de bonnes intentions, elle peut laisser croire que ses émotions n’ont pas de valeur.
🟢 À dire à la place : « Je sens que c’est difficile pour toi. Tu veux m’en parler ? »

6. « Tu penses trop »

Autres variantes : « Tu te prends la tête », « Lâche l’affaire ». Ces formules dévalorisent l’intensité émotionnelle ou la réflexion de l’autre.
🟢 Alternative empathique : « Je vois que tu traverses un moment difficile. Je suis là si tu as besoin. »

7. « Tu l’as bien cherché »

Pointer les responsabilités en pleine détresse, c’est enfoncer une personne déjà vulnérable.
🟢 Autre approche : « Je comprends que tu souffres. Quand tu seras prêt·e, on pourra réfléchir à ce qui s’est passé. »

8. « Tu en demandes trop »

Cette phrase fait passer les besoins de l’autre pour excessifs ou illégitimes, ce qui peut provoquer un malaise ou une réaction de défense.
🟢 Formule plus constructive : « Peut-être qu’on ne pourra pas tout faire, mais qu’est-ce qui est prioritaire pour toi ? »

9. « Avant, tu étais plus simple »

Sous-entendre que l’autre a changé “en mal” peut être très blessant, surtout s’il ou elle ne comprend pas pourquoi.
🟢 À dire autrement : « J’ai l’impression qu’on se comprend moins bien qu’avant. Tu veux qu’on en parle ? »

10. « Je ne veux pas me disputer, donc on arrête là »

Mettre fin à un échange sur ce ton peut sembler méprisant ou cassant. Cela laisse l’autre sans espace pour s’exprimer.
🟢 Autre façon de clore le dialogue : « Je pense qu’on tourne en rond. Et si on faisait une pause pour reprendre plus tard ? »

 Conclusion

Les mots ont un poids. Ce que l’on dit — et la manière dont on le dit — peut apaiser ou blesser, ouvrir ou fermer le dialogue. Personne n’est parfait, mais apprendre à formuler ses pensées avec respect et écoute permet d’éviter bien des conflits inutiles. Ces 10 exemples montrent qu’il est possible de dire les choses avec fermeté et douceur à la fois. Et vous, quelles phrases vous blessent ou vous irritent particulièrement ? Dites-le en commentaire.

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