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Savoir négocier n’est pas réservé aux diplomates. C’est un atout précieux dans la vie sociale, au travail comme à la maison. Obtenir ce que l’on veut sans provoquer de conflit : voilà une compétence essentielle pour avancer, grandir et mieux interagir avec les autres.
Si certaines personnes semblent naturellement douées, pour beaucoup d’entre nous, négocier reste un exercice intimidant. Heureusement, cela s’apprend. Voici comment.
Négocier peut mettre mal à l’aise. Il faut défendre son point de vue, demander ce dont on a besoin, chercher le meilleur compromis possible. Ce n’est pas forcément un conflit, mais ça y ressemble, et nous avons souvent peur de déranger.
« Apprendre à négocier, c’est comme apprendre un sport », affirme Eldonna Lewis-Fernandez, autrice du livre Pense comme un diplomate. Après 23 ans de négociations au service du gouvernement américain, elle en est convaincue : tout le monde peut devenir un bon négociateur, à condition d’être à l’aise dans cet exercice.
Et cela commence par la pratique. Même dans des situations anodines. Vous n’achetez pas d’appartement en ce moment ? Allez sur un marché, et proposez un prix global pour plusieurs produits. Transformez chaque échange en entraînement.
Vous voyez une bouilloire à 27 € et un plateau à 26 € ? Proposez les deux pour 50 €. Ou laissez le vendeur fixer le prix en le mettant au défi : « Donnez-moi le meilleur prix, et je vous les prends. »
L’objectif est de se sentir à l’aise lorsqu’on ose demander. Une fois cette aisance acquise, vous pourrez passer à des négociations plus sérieuses : tarifs de livraison, conditions de contrat, même discussions salariales.
Et gardez à l’esprit qu’une bonne négociation ne fait ni gagnant, ni perdant. Elle fait deux gagnants.
Même en étant préparé, vous ferez des erreurs. En voici cinq à éviter absolument.
Pas besoin d’être extraverti ni d’avoir 20 ans d’expérience. Ce qui compte, c’est d’être préparé. Renseignez-vous sur les besoins et les freins de votre interlocuteur. Soyez tenace, mais prêt à ajuster votre posture si le ton devient trop rigide.
Un bon négociateur part du principe que tout se négocie. Même les règles. Si vous trouvez une solution juste et avantageuse pour tous, vous avez toutes les chances de faire bouger les lignes.
Parler avec votre interlocuteur avant la négociation peut tout changer. Un simple échange informel peut révéler ses motivations, son style de communication ou ses attentes. Ce sont autant de clés pour mieux adapter votre approche.
Cela paraît évident, mais on oublie souvent que négocier commence par oser demander. Vous avez peur d’un refus ? C’est humain. Mais souvenez-vous : un « non » n’est pas un jugement sur vous. Il indique juste que votre offre n’a pas encore convaincu.
En moyenne, les gens disent trois fois « non » avant de dire « oui ». La clé, c’est de persévérer sans vous décourager.
Parler sans arrêt peut ruiner vos chances. Le silence est un outil puissant. Une pause bien placée peut donner de la force à vos arguments, laisser le temps à l’autre de réfléchir, ou le pousser à faire une meilleure offre.
Apprenez à être à l’aise avec les silences. Ils sont souvent plus persuasifs que n’importe quel discours.
Maîtriser l’art de la négociation n’est ni un don ni une science inaccessible. C’est une compétence qui se développe par la pratique, l’écoute, et une bonne dose de courage.
Entraînez-vous dans les situations du quotidien, même les plus anodines. Préparez-vous, observez, osez demander. Apprenez de vos erreurs sans vous juger. Et rappelez-vous que le but n’est pas d’écraser l’autre, mais de construire un accord où chacun se sent respecté.
À la clé : plus de sérénité dans vos relations, une meilleure confiance en vous, et souvent, de belles opportunités que vous n’auriez jamais imaginées obtenir sans négocier.
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