Le congrès électif qui a installé le Bureau exécutif de l’UGTT refera bientôt les gros titres. En effet on a appris ce jeudi 22 septembre, sur une radio privée, que la justice se prononcera le 6 octobre prochain sur la requête déposée par les adversaires du secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi…
Rappelons que les anti-Taboubi – ils sont minoritaires mais très actifs – demandent l’annulation pure et simple des conclusions du dernier Conseil national de l’UGTT, lesquelles avaient ouvert un boulevard pour le Bureau exécutif…
A noter que c’est la Chambre civile du Tribunal de première instance de Tunis qui s’occupe de cette affaire hautement explosive. Théoriquement personne, pas même le tout-puissant chef de tout l’Etat, ne s’ingère dans les affaires de cette juridiction. Mais dans les faits on peut légitimement se demander si le président de la République donnera un coup de pouce au leader de l’UGTT, pour “services rendus”, notamment la signature de l’accord autour des majorations salariales qui aurait permis de lever le veto du FMI sur le prêt demandé par Tunis…
Que se passera-t-il, à l’UGTT et dans le pays, si le chef de l’Etat laisse Taboubi se dépatouiller tout seul dans les griffes de Dame Justice ? C’est la question à 2 milliards de dollars…
Que se passe-t-il en Tunisie?
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