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Que répondra le ministre de la Santé cette fois, Bon Débarras?

Que répondra le ministre de la Santé cette fois, Bon Débarras?

La Chambre syndicale des pharmaciens grossistes répartiteurs a donné le ton : C’est terminé à partir de ce 15 novembre. Ils arrêtent de ventiler les médicaments au motif que les autorités ont refusé de leur accorder des certificats d’exonération de retenue à la source au titre de l’année 2022. Le ministre de la Santé, Ali Mrabet, n’a pas tiqué quand les 3 grands laboratoires ont annoncé leur départ de la Tunisie, s’ajoutant aux 5 autres précédemment, tous à cause des impayés. Que fera-t-il et que dira-t-il cette fois ?

Il est vrai que trois laboratoires pharmaceutiques ont quitté la Tunisie, mais leurs médicaments sont disponibles et le resteront”. C’est tout ce que le ministre avait trouvé à dire, une façon très diplomatique de prier ces ténors mondiaux de l’industrie pharmaceutique d’aller voir ailleurs…

Pour ceux qui ne le savent pas, contrairement à ce que dit Mrabet ces laboratoires innovants pèsent 78% dans les médicaments utilisés par les hôpitaux et 52% dans ce que vendent les pharmacies. Par ailleurs 56% des médicaments qu’ils fournissent, des traitements essentiels, n’ont pas d’équivalents sur le marché local.

Le ministre de la Santé avait répliqué que les laboratoires quittent le pays “à cause de restructurations internes”. Face à la grogne des pharmaciens grossistes il ne pourra pas débiter cet argument, il va falloir trouver autre chose. Et surtout il va falloir solutionner au plus vite ce problème. Les malades et les praticiens font déjà face à une sévère pénurie, avec quelque 200 médicaments qui manquent à l’appel, ce n’est vraiment pas le moment de provoquer une autre crise.

Que se passe-t-il en Tunisie?
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