Le mégaprojet Sama Dubaï a fait l’objet de l’une des recommandations sectorielles formulées par le Haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF) dans le résumé de son 28ème rapport.
Le Comité a souligné que le l’Etat doit statuer et trancher sur le sort du projet baptisée « La Porte de la Méditerranée » lancé par le groupe émirati Dubaï Holding depuis 2008 et reste encore bloqué.
Le Comité a souligné la nécessité de prendre les mesures nécessaires avec l’investisseur soit pour continuer la réalisation de ce projet ou annuler la convention signée avec ce groupe émirati ou encore mettre une nouvelle approche pour réaliser ce projet avec de nouveaux investisseurs.
“Il faut prendre en considération l’impact négatif causé par le retard enregistré dans la réalisation de ce projet vue l’importance de son positionnement et de sa valeur financière. Ce retard a empêché l’Etat tunisien d’exploiter cette réserve foncière”, note le HCCAF.
Pour rappel, le projet « La Porte de la Méditerranée » prévoit la construction sur les rives du lac sud de Tunis une nouvelle ville sur 831 hectares, composée de centres résidentiels, commerciaux et touristiques, avec un port de plaisance d’une capacité d’accueil de 1300 à 1500 bateaux. Ce projet devrait garantir la création de quelque 150.000 à 200.000 emplois. L’investissement était estimé, à l’époque à 25 milliards de dinars.
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