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Quels sont les pays les plus demandeurs des compétences tunisiennes, selon l’ATCT?

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L’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT) a enregistré une augmentation notable dans le nombre de ses recrutements pour l’année 2023. Avec 4510 recrutements à l’étranger, contre 3511 en 2022 et 2486 en 2021, l’agence a connu une croissance annuelle de 28% pour la période 2022-2023.

Parmi les destinations privilégiées, l’Allemagne se distingue en tête de liste avec 872 recrutements, représentant environ 20% du total, suivie par le Canada avec 738 recrutements, puis l’Arabie Saoudite et la France avec 542 chacune, Oman avec 444, et l’Italie avec 339.

En 2023, le secteur de la santé a dominé les recrutements avec 1839 professionnels médicaux et paramédicaux, soit 41% du total, suivi du secteur de l’éducation avec 904 recrutements. En fin d’année, l’ATCT comptait 25084 collaborateurs, contre 22846 en 2022, marquant une hausse de 10%. La majorité de ces collaborateurs sont répartis dans les pays arabes (58%), l’Europe (26%) et l’Amérique du Nord (12%), le reste étant réparti entre l’Afrique et diverses organisations internationales et régionales.

En termes de distribution sectorielle, l’éducation et l’enseignement arrivent en première position avec 9285 collaborateurs (43%), suivis par le secteur de la santé avec 7767 (36%), l’administration avec 1323, et l’informatique avec 1024.

L’ATCT vise actuellement à gouverner ce secteur et à orienter ses activités vers des partenariats mutuellement bénéfiques avec des pays intéressés par l’expertise tunisienne. L’objectif est de développer les compétences nationales et de leur fournir les aptitudes nécessaires pour travailler en Tunisie et à l’étranger.

En 2023, l’agence a envoyé 87 experts, principalement en Mauritanie, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Togo et en Arabie Saoudite, dans des domaines tels que les télécommunications, les réseaux, l’énergie, l’informatique et l’agriculture. Cette dynamique reflète la reconnaissance croissante de l’expertise tunisienne à l’international et souligne l’importance de la coopération technique dans le développement des compétences nationales.

 

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