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Qui bloquera son effroyable projet, “envoyer l’Ukraine au 18e siècle”?

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On sait où va la Russie, ce qu’elle veut faire de l’Ukraine, la question est de savoir qui va l’en empêcher, qui le peut et surtout le veut. Je parle bien entendu des soutiens occidentaux. La Russie, qui ne gagne plus de terrain en Ukraine et au contraire en perd, frappe le talon d’Achille de Kiev pour le mettre à genoux : Les infrastructures énergétiques. Les Ukrainiens payent déjà un lourd tribut à cette stratégie russe dénoncée par la communauté internationale. Mais à en croire le vice-président du Parlement, russe, Piotr Tolstoï, la suite sera pire…

Plus Moscou subit des revers militaires face aux troupes ukrainiennes plus l’armée de Vladimir Poutine s’acharne sur les infrastructures civiles. Et si Volodymyr Zelensky continue de tenir tête à la Russie toute son infrastructure “sera démolie et l’Ukraine sera envoyée au 18ème siècle“, a déclaré Piotr Tolstoï hier mercredi 23 novembre sur BFM TV.

Rappelons que dans la même journée les missiles russes – quelque 70 projectiles – se sont abattus sur les infrastructures ukrainiennes, provoquant des coupures d’électricité et d’eau à grande échelle, surtout dans la capitale, Kiev. 6 morts ont été recensés. Le président Zelensky a crié sa colère devant le Conseil de sécurité de l’ONU, pointant des “crimes contre l’humanité“.

C’est avec ces funestes opérations que le Kremlin tente de démontrer à la face du monde qu’il ne perd pas pied en Ukraine. “Je ne suis pas d’accord avec les affirmations que la Russie n’a pas de succès sur le terrain, sur le champ de bataille, n’a pas de missile“, a rétorqué le vice-président du Parlement russe. Le “problème” de l’armée russe c’est que Poutine “ne veut pas viser la population civile (…). Sinon on pourrait raser sur le champ de bataille des dizaines de kilomètres avec les missiles que nous avons“, a ajouté ce proche du maître du Kremlin.

Priver les civils de chauffage et d’eau, en plein hiver, sans parler des exactions qu’on découvre à chaque fois que l’armée russe abandonne un morceau du territoire ukrainien, le moins qu’on puisse dire est que Moscou a une étrange façon d’épargner les populations civiles. Ce qui est certain c’est que les crimes de guerre documentés par les ONG ukrainiennes, les autorités et les organisations internationales promettent une longue suite judiciaire quand le conflit se terminera, car il va bien falloir y mettre un terme, d’une manière ou d’une autre, comme toutes les tragédies qui l’ont précédé.

 

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