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Qui se cache derrière les manifestations de l’Avenue Bourguiba et où voulaient-ils en venir ?

Qui se cache derrière les manifestations de l’Avenue Bourguiba et où voulaient-ils en venir ?

Avec du recul et quelques recoupements, il est aisé, en visionnant les images et autres séquences vidéo de la manifestation de samedi dernier sur le parvis de l’Avenue Habib Bourguiba, de comprendre sans aucune équivoque, que ceux qui ont appelé et organisé cette manifestation, en y impliquant des jeunes, ont voulu qu’elle soit agressive, voire même sanglante.

Les parties qui se cachent derrière cette manifestation, ou qui ne se cachent pas, car les appels à manifester ont été publics, sont des parties et organisations d’une certaine mouvance politique connue, par le passé, pour avoir toujours « utilisé » les jeunes et les étudiants, pour régler ses différends avec le pouvoir et, au passage, arracher des soutiens de quelques organisation internationales… Ces parties voulaient, très visiblement, que l’affrontement avec les forces de l’ordre débouche sur une tuerie!

En revoyant les images, on voit bien que les ordres étaient clairs : Les jeunes ont été envoyés au charnier en ayant reçu des ordres de « bouffer du flic ». Ces jeunes ne savaient probablement pas, sauf quelques exceptions parmi les organisateurs et encadreurs de la manifestation, qu’ils allaient probablement servir de bois pour allumer un feu sacré, celui qui va consumer ce qui reste du pays.

Tout a visiblement été préparé en coulisses pour provoquer et faire sortir de leurs gonds les policiers à force d’humiliations et les amener à user, généreusement, de la matraque, en vue de faire couler le sang et, pourquoi pas, faire tomber des victimes.

Mais, il faut croire que les policiers ont été discrètement mis au courant de ces sombres desseins. C’est pourquoi les agents ont fait preuve d’une retenue exemplaire et ont accusé le coup et amorti les charges, avec une énorme maîtrise de soi.

Ce qui devait, et ne s’est pas passé, sur l’avenue Bourguiba samedi dernier, étant le deuxième acte d’un mouvement qui avait commencé par des pillages et des émeutes nocturnes, confirme encore un peu plus, si besoin était, que tout ce qui s’est passé n’était que manipulation politique de la rue. Un jeu à très haut risque qui pouvait, à tout moment, échapper au contrôle de ses instigateurs !

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