La Consultation nationale, qui a du plomb dans l’aile – et le mot est faible -, l’ISIE s’en est lavé les mains. Farouk Bouasker, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, a déclaré ce mercredi 16 mars sur une radio privée que la grande affaire du chef de l’Etat, Kais Saied, relève plutôt du sondage et non du suffrage direct…
Par contre l’ISIE a l’intention de défendre énergiquement sa chasse gardée : le référendum du 25 juillet 2022 et les législatives anticipées de décembre 2022. Bouasker insiste sur le fait que seule l’instance en charge des élections est habilitée à organiser des scrutins. Kais Saied soutiendra-t-il le contraire ? Cherchera-t-il au préalable à faire le ménage au sein de l’organisme, comme il l’a fait avec le CSM (Conseil supérieur de la magistrature) et comme l’a laissé entendre son premier soutien ? Nous verrons bien…
Ce qu’on sait c’est que le président de la République n’a donné jusqu’ici aucun ordre de mission à l’ISIE, et encore moins des indications précises sur son référendum, à en croire le membre de l’ISIE. Toujours selon lui cette affaire coûtera “la bagatelle” de 70 à 80 millions de dinars. Qui va payer ? Là aussi c’est le grand mystère pour le moment…
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