La présidente de l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLTP ) Raoudha Abidi a déclaré 907 opérations de traite d’êtres humains ont été recensées cette année, contre 1313 en 2019. Cette baisse est dû à la fermeture des frontières qui a eu lieu cette année en raison de la propagation du coronavirus.
Par contre, en ce qui concerne la traite de nourrissons (et des enfants en général), Abidi a souligné qu’en moyenne l’instance comptabilise une opération de ce genre toutes les semaines. Le trafic des enfants a augmenté de plus de 60% d’après Raoudha Abidi.
Il est faux de croire que seules les mères célibataires procèdent à ce genre de manœuvres, le vendeur peut être un trafiquant d’être humain ou même un ou plusieurs membres de la famille de l’enfant, a-t-elle fait savoir.
Il existe tout un réseau pour détecter les personnes dans une situation fragile ayant besoin de ce genre de « services ». Il existe aussi des personnes qui conçoivent des enfants destinés à la « vente », a-t-elle ajouté.
L’exploitation sexuelle des enfants a également augmenté de plus de 180% en 2020, d’après la présidente de l’INLTP.
Ces rapports alarmants de de l’instances sont jusque-là restés lettres mortes, a dénoncé Raoudha Abidi, soulignant qu’il n’est pas logique de créer une instance tout en la privant des moyens de faire correctement ce pourquoi elle a été créée.
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