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Rapport : Modeste reprise de 2.1% de l’activité économique à la région MENA, attendue en 2021

Rapport : Modeste reprise de 2.1% de l’activité économique à la région MENA, attendue en 2021

La Banque mondiale a publié mardi 5 janvier 2021 son premier rapport de l’année sur les perspectives économiques mondiales. Une partite de celui-ci a été consacrée à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

Concernant les tendances récentes dans la région, le rapport indique que la pandémie de la COVID-19 a provoqué une contraction de la production estimée à 5 % en 2020. Le nombre de personnes ayant perdu leur travail a fait un bond dans de nombreux pays et les niveaux d’emploi demeurent faibles. Les chocs exercés par la pandémie sur les revenus devraient plonger des dizaines de millions d’habitants supplémentaires sous le seuil de pauvreté de 5,50 dollars par jour.

La banque mondiale estime que le recul de la croissance économique se situerait aux alentours de 2,2 % en 2020 dans les pays importateurs de pétrole grâce à une propagation relativement lente de la COVID-19 au premier semestre de l’année et à la baisse des cours pétroliers.

La plupart des pays de la région ont annoncé des programmes de relance budgétaire, selon l’institution financière internationale, qui prévoient une augmentation des dépenses de santé et de protection sociale, des réductions et des reports des paiements au titre de l’impôt ainsi que l’octroi de prêts et de garanties aux entreprises. Les ajustements apportés à la politique monétaire, qui ont donné lieu à une réduction moyenne des taux d’intérêt de plus de 125 points de base, ont également contribué à atténuer les répercussions économiques de la pandémie.

Côté perspectives, l’activité économique à la région MENA, d’après la Banque mondiale, devrait, selon les projections, afficher une modeste reprise (2,1%) en 2021, en raison des dommages persistants provoqués par la pandémie et de la faiblesse des cours du pétrole.

Ces perspectives tablent sur la maîtrise de la pandémie, la stabilisation des prix pétroliers, l’absence de toute escalade des tensions géopolitiques et le déploiement de vaccins anti-COVID au deuxième semestre. Selon les projections basées sur l’hypothèse d’une amélioration de la situation pendant une période de deux ans, en 2022, la production économique sera encore inférieure de 8% au niveau indiqué par les estimations établies avant la pandémie. Les effets seront plus marqués pour les pays importateurs de pétrole que pour les pays exportateurs. Le taux de croissance des pays exportateurs de pétrole devrait atteindre 1,8% cette année contre 3.2% prévu pour les pays importateurs de pétrole.

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