Depuis le début de l’année, l’Amérique latine est confrontée à une vague de chaleur qui a fait monter la température perçue jusqu’à un niveau record de 62,3 degrés Celsius dans la ville brésilienne de Rio de Janeiro le week-end dernier, tandis que les zones du sud du pays sont confrontées à menaces d’inondations dues aux fortes pluies.
Le système d’alerte municipal de Rio de Janeiro a exhorté les habitants à éviter l’exposition au soleil, et à humidifier leur corps.
La région occidentale de Rio de Janeiro est constituée de quartiers pauvres, éloignés du centre et peu desservis, où vit plus de 40 % de la population de cette ville de plus de six millions d’habitants.
La température ressentie a atteint ses plus hauts niveaux, la température maximale réelle atteignant 42 degrés Celsius dimanche, même dans la zone résidentielle connue sous le nom de Jardin Botanique au sud de Rio, caractérisée par son abondance de plantes, où la température ressentie a atteint 57,7 degrés Celsius dimanche.
Les célèbres plages de la ville, Ipanema et Copacabana, ont été remplies de visiteurs dimanche. De nombreux habitants ont également trouvé refuge dans le parc Tijuca, véritable poumon vert de la ville.
À Sao Paulo, la plus grande ville d’Amérique du Sud et avec une population deux fois supérieure à celle de Rio avec plus de 12 millions d’habitants, samedi a été la journée la plus chaude de l’année, avec des températures atteignant 34,7 degrés Celsius.
Il s’agit de la température la plus élevée au mois de mars depuis que l’Institut météorologique national brésilien a commencé à mesurer ces taux en 1943.
Dimanche, il y a eu une légère amélioration, puisque le thermomètre est tombé à 34,3 degrés Celsius, le précédent record de température pour mars, enregistré en 2012.
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