Les recettes touristiques et les transferts des TRE battent un record pour la première fois depuis 2019, année de déclanchement de la pandémie du Covid-19, en atteignant à fin aout 2023, environ 10,3 milliards de dinars contre 8,4 milliards de dinars une année auparavant.
Les réserves en devises ont culminé à 26291,4 millions de dinars (MD) soit l’équivalent de 116 jours d’importations en hausse de 2194,3 millions de dinars à fin aout 2022 et ce, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque Centrale de Tunisie aujourd’hui jeudi 7 septembre août 2023.
Cette situation a été largement soutenue par la baisse du déficit commercial.
Indicateurs bien orientés du secteur extérieur
Les recettes touristiques ont culminé à 5165,5 MD au 31 août écoulé contre 3508,8 MD à la même date de l’année précédente enregistrant ainsi une amélioration remarquable de 1656,7 MD. Les transferts de TRE ont évolué sur la période de 4871,2 MD à 5120,1 ce qui correspond à une appréciation de 248,9 MD.
En même temps, le service de la dette extérieure s’est situé au titre de la troisième décade du mois dernier à 6289,5 MD.
Le déficit commercial s’est établi, fin juillet 2023, à -10,228 milliards de dinars contre -13,723 milliards de dinars durant les sept premiers mois de l’année 2022, selon une note publiée, par l’Institut National de la Statistique (INS).
Le dinar s’apprécie face au dollar
La valeur de la monnaie nationale s’est améliorée sensiblement de 3,35%, selon les indicateurs de la BCT, par rapport au billet vert qui vaut actuellement 3,12 dinars.
D’un autre côté, les chiffres de l’institut d’émission, révèlent que le taux du marché monétaire se situe à 8% alors que le volume global de refinancement est évalué à 14232,2 MD. L’encours de l’opération de l’Open Market est estimé quant à lui à 6506,1 MD.
Il est à noter que les recettes provenant du secteur touristique et des transferts de la diaspora n’ont cessé de se consolider ce qui pourrait alléger le déficit courant du pays et ce, en dépit du creusement de la balance énergétique et de la pression due à l’importation des denrées alimentaires de base en raison des défis posés par la conjoncture internationale.
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