La Cour d’appel de Tunis, à travers sa chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme, a décidé ce lundi 18 novembre 2024 de reporter une nouvelle fois le procès de l’assassinat de Chokri Belaïd, figure emblématique de l’opposition tunisienne, à une date ultérieure. Cette décision fait suite à une demande formulée par les avocats des parties civiles.
Lors de cette audience, plus de 20 accusés actuellement en détention ont été transférés de leur lieu d’incarcération pour comparaître devant la cour, tandis que d’autres suspects, poursuivis en état de liberté, étaient également présents.
Un procès marqué par les tensions
Les avocats des parties civiles ont sollicité un délai supplémentaire pour approfondir l’examen du dossier, une requête qui a été acceptée par la cour. Parallèlement, les défenseurs de deux des accusés ont demandé leur remise en liberté, une demande qui a été rejetée par la chambre judiciaire, maintenant ainsi les deux suspects en détention provisoire.
Ce procès était ouvert après l’assassinat de Chokri Belaïd en février 2013, un événement tragique qui avait plongé la Tunisie dans une crise politique majeure.
Contexte judiciaire et enjeux
Alors que la Tunisie a tourné la page sur les violences politiques, ce procès reste un symbole de la lutte pour la vérité et la justice.
L’affaire Belaïd demeure l’un des dossiers les plus sensibles du début de la transition démocratique tunisienne, où les enjeux politiques, juridiques et économiques s’étaient croisés.
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