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Répression en Turquie : Erdogan fait arrêter trois maires du principal parti d’opposition

Trois maires issus du Parti républicain du peuple (CHP), principale formation d’opposition en Turquie, ont été arrêtés tôt ce samedi 5 juillet 2025. L’annonce a été faite par le maire d’Ankara, Mansur Yavaş, sur le réseau social X (ex-Twitter).

Les édiles concernés sont :

Zeydan Karalar, maire d’Adana
Muhittin Böcek, maire d’Antalya
Abdurrahman Tutdere, maire d’Adıyaman
Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une enquête pour soupçons de crime organisé, selon l’agence de presse AFP. Aucune information complémentaire n’a été communiquée par les autorités judiciaires à ce stade.

Un climat de tension politique persistant

Cette nouvelle vague d’interpellations intervient alors que le gouvernement turc a déjà lancé plusieurs opérations ciblant les municipalités dirigées par l’opposition.

Début juillet, plus de 120 agents municipaux ont été arrêtés à Izmir, bastion du CHP situé à l’ouest du pays. Trois mois plus tôt, une opération similaire avait visé des membres de la municipalité d’Istanbul, également dirigée par le CHP.

Des pressions croissantes sur l’opposition

Ces arrestations en série soulèvent de vives préoccupations parmi les défenseurs des droits et les observateurs de la scène politique turque, qui y voient une tentative de fragiliser l’opposition à l’approche d’échéances électorales cruciales.

Le Parti républicain du peuple, fort de ses victoires municipales en 2019 dans les grandes métropoles turques, est depuis lors dans la ligne de mire du pouvoir.

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