Le président de la République, Kais Saied, a annoncé hier dans un discours depuis le palais de Carthage, les nouvelles mesures de réforme.
Dans un communiqué rendu public le 10 décembre 2021, les chefs de mission des ambassades d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, de France, d’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, et de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, ont déclaré leur ferme soutien au peuple tunisien dans « son aspiration à une gouvernance efficace, démocratique et transparente »
Sept formations politiques ont publié, dimanche dernier, un communiqué commun, pour condamner le dernier communiqué des ambassadeurs des pays du G7, le considérant comme une ingérence inacceptable dans les affaires politiques tunisiennes, et une volonté de la part de ces pays de profiter de la situation économique en Tunisie, pour faire imposer les lobbies de la corruption et du terrorisme qui ont fait souffrir le pays et les citoyen, durant cette décennie, car ces lobbies protègent les intérêts de ces pays en Tunisie.
Une source proche du G7, à Tunis a déclaré à Tunisie Numerique, que le groupe était assez satisfait du dernier discours de Kaïs Saïed qu’il a prononcé lundi dernier dans la mesure où il répond à la plus importante de leurs attentes, à savoir l’établissement d’un calendrier clair et à délais fixés, pour le retour aux instances démocratiques.
A la question de savoir si cette avancée allait permettre de débloquer des aides financières à la Tunisie, de la part des pays du G7, notre interlocuteur a assuré que cela était envisageable, mais à condition que le gouvernement mette en œuvre les réformes principales qui lui ont été demandées, notamment les réformes économiques, en rapport avec la réduction de la masse salariale et de l’appui de la caisse de compensations des produits de consommation.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le Mouvement Ennahdha a souhaité prompt rétablissement aux blessés suite à l’incident qui s’est déclaré jeudi dernier dans son siège.
La parti s’est exprimé également sur l’état de santé du vice président chargé des affaires politiques Ali Larayedh et le président du conseil de la Choura Abdelkarim Harouni Abdelkarim révélant qu’ils ont été opérés avec succès et qu’ils reprendront leurs activités prochainement.
Le Tribunal de première instance de Sousse 1 a décidé de libérer l’homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia et de classer les accusations de blanchiment d’argent qui pesaient contre lui.
Son avocat Ahmed Souab a affirmé que sa libération sera immédiate si le ministère public ne fait pas appel de cette décision.
Le porte-parole officiel du tribunal de Sousse 1, Moez Yousfi, a déclaré à Tunisie Numérique que le ministère public auprès du Tribunal de Première Instance de Sousse 1 a décidé de faire appel de la décision de classer ce dossier et de libérer Mehdi Ben Gharbia…
Le président de la République Kais Saied a accueilli hier son homologue algérien qui effectue une visite d’Etat de deux jours en Tunisie.
D’après le communiqué publié sur la page officielle de la présidence, Tebboune a été accueilli avec tous les honneurs dus à son rang.
La Tunisie a officialisé un protocole d’accord avec l’Algérie relatif à l’obtention d’un crédit de 300 millions de dollars et ce, selon un décret paru dans le Jort.
Lors d’une conférence de presse avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, hier au palais de Carthage, le président de la République, Kais Saied a exprimé son espoir que les relations tuniso-algériennes se consolident davantage à l’avenir, rappelant les travaux des dirigeants des deux pays pour en faire un exemple à suivre.
Un nouveau parti politique dénommé “Arraya Wataniya” a été récemment formé, d’après ce qui a été publié dans le JORT.
La présidente du parti Destourien libre (PDL) Abir Moussi a assuré qu’elle craint pour sa vie étant donné qu’elle a été privée de sa garde présidentielle par le chef de l’Etat.
Dans une déclaration accordée ce mercredi 15 décembre 2021 à “Tunisie Numérique”, Moussi a fait savoir qu’elle est la cible de réelles et sérieuses menaces pour l’assassiner.
La dirigeante du PDL a, encore, affirmé qu’elle tient Kais Saied responsable de son intégrité physique.
La cheffe du gouvernement Najla Bouden a annoncé que son gouvernement a commencé d’élaborer un projet d’accord avec le Fonds International Monétaire (FMI) , sur un nouveau programme pour l’amélioration de la note de la souveraineté du pays.
Commentant les dernières déclarations du secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi, l’économiste Moez Joudi a fait savoir que la possibilité de réduire les salaires de 10% s’inscrit dans le cadre des réformes qui auraient du être mises en place.
Joudi a expliqué que le retard de l’application de ces réformes pendant des années était à l’origine de la situation difficile que vit le pays. Qualifiant les anciens gouvernements d’irresponsables, l’économiste a confié à Tunisie Numérique que ces derniers n’ont pas honoré les engagements du pays envers ses créanciers.
Le porte-parole officiel du gouvernement par ailleurs, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nasreddine Ncibi, a confirmé qu’à l’issue d’une session ministérielle, il a été décidé d’accorder le samedi 18 décembre 2021 comme jour de congé supplémentaire pour les élèves, étudiants et stagiaires de la formation professionnelle.
Le ministère des Affaires sociales, a annoncé hier, qu’un accord a été trouvé avec les représentants de l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) et l’Union tunisienne de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
La journée de ce vendredi 17 décembre s’annonce comme une journée à très haut risque.
En effet, et des deux côtés, on affute ses armes et on se prépare à cette journée, comme si la vie en dépendait.
Du côté des opposants à Kaïs Saïed, on se prépare à donner de la voix, et on prétend, même, pouvoir être décisif sur le devenir de la situation. On dirait, donc, à les entendre, qu’il va falloir s’attendre à beaucoup de grabuge.
Commentant les propos du président de la République, Kais Saied qui a qualifié la magistrature comme une « fonction au sein de l’Etat » et que la « Constitution de 2014 n’est plus applicable », l’Association des Magistrats Tunisiens a annoncé dans un communiqué rendu public le 12 décembre 2021, son rejet total de ces dires.
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