Tunisie

RGPH 2024 : Amélioration des conditions de vie de la population tunisienne

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Les différents recensements témoignent d’une nette progression du nombre de logements, qui a été multiplié par 4,9 entre 1966 et 2024, passant de 873,9 mille à 4 266.2 mille logements.

C’est ce que révèle les résultats officiels du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2024 publiés hier samedi 17 mai courant par l’Institut national de la statistique (INS). Il s’agit, au fait, de données d’une grande importance non seulement pour les plans du développement du pays, mais aussi pour cerner les contours des mutations vécues par la population durant les dernières années. 

Parallèlement à l’augmentation du nombre de logements, l’INS constate une diminution nette de la part des logements rudimentaires, passée de 44% en 1966 à 0,2% en 2024, ce qui témoigne de l’amélioration des conditions de logement de la population tunisienne. 

Il note également l’évolution croissante de la proportion des logements de type villa ou duplex, qui atteint 58.9% en 2024 contre 10,2% en 1966, ainsi que celle des logements de type appartement ou studio, passée de 4,3% en 1975 à 24.66% en 2024.

Les données statistiques montrent, par ailleurs, l’amélioration des indicateurs relatifs au niveau de raccordement des logements aux réseaux d’électricité, d’eau potable et d’assainissement, ce qui reflète une amélioration des conditions de vie de la population en Tunisie. 

Le RGPH 2024 constitue une étape clé dans la mise en œuvre des politiques de développement durable en Tunisie. Ce recensement général dont le coup d’envoi a été donné le 6 novembre 2024 a pour objectif à fournir des données précises et complètes sur la structure démographique, les conditions de logement, ainsi que les situations sociales et économiques des citoyens. 

L’importance de ce recensement dépasse la simple collecte de chiffres : il sert de base pour la planification stratégique, l’élaboration des politiques publiques et l’affectation des ressources dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, et l’infrastructure.

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek