Monde

Royaume-Uni : Boris Johnson disparait alors que la Banque centrale prédit l’enfer

Royaume-Uni : Boris Johnson disparait alors que la Banque centrale prédit l’enfer

Le successeur du Premier ministre britannique, Boris Johnson, poussé vers la sortie suite à moult écarts de conduite, va récupérer un pays en lambeaux économiquement. La Banque d’Angleterre vient d’annoncer une hausse spectaculaire de ses taux directeurs, +50 points de base, un remède de cheval pour tenter de freiner une inflation qui atteint des sommets, 13% sur un an en octobre prochain. La récession fait son entrée, jusqu’à fin 2023.

«Le comité de politique monétaire a opté à une majorité de 8 contre 1 pour une hausse du taux directeur de 0,5 point de pourcentage, à 1,75%», indique l’institution. Les Britanniques suivent les pas de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne. C’est la plus forte poussée de taux de la BoE depuis 1995 pour contrer une inflation qui s’est hissée en juin à 9,4% sur un an, un niveau jamais atteint en quarante ans. Les citoyens trinquent déjà, que dire pour les mois à venir…

En pleine flambée des prix du gaz, la BoE prédit une autre catastrophe pour les ménages : Le régulateur britannique de l’énergie, l’Ofgem, pourrait majorer de 75% dès octobre 2022 les tarifs de l’électricité pour les consommateurs. Et comme un malheur ne vient jamais seul, le régulateur a fait savoir ce jeudi 4 août que le plafond sera dorénavant revu tous les trimestres alors qu’il était révisé seulement deux fois par an…

La casse sera au rendez-vous pour l’économie : «Nous prévoyons une contraction de la production chaque trimestre entre le dernier de 2022 et le dernier de 2023», avertit la banque. Et «la croissance après cette période reste très faible», conclut l’institution monétaire, citée par le journal français Le Point. On prédit une croissance de 3,5% cette année, après c’est la dégringolade : 1,5% en 2023 et à peine 0,25% en 2024.

Evidemment la montée affolante des taux de la banque centrale impactera lourdement l’activité économique, avec des prêts plus onéreux pour les entreprises et les particuliers. «Un rythme plus rapide de resserrement de la politique monétaire» aujourd’hui «devrait aider à ramener l’inflation à son objectif de 2% sur le moyen terme, et réduire le risque d’un cycle de durcissement (de la politique monétaire) plus long et plus coûteux dans le futur», précise le comité monétaire….

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut