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Royaume-Uni : Boris Johnson tombe finalement, balayé par des délits sexuels qu’il a couverts

Royaume-Uni : Boris Johnson tombe finalement, balayé par des délits sexuels qu’il a couverts

Il a résisté à la tempête autour de ses fêtes en plein confinement, il a même survécu in extremis à un vote de défiance dans son propre camp, les conservateurs mais pas à la cascade de démissions dans son gouvernement et à la pression folle de ses proches pour quitter le navire. Le très combatif Premier ministre britannique, Boris Johnson, va annoncer son retrait ce jeudi 7 juillet, selon le Daily Mirror

C’est l’épilogue d’un combat épique entre Johnson et la gauche depuis des mois. L’issue de ce bras de fer a été précipitée par une révélation explosive sur des délits sexuels commis par un membre de son gouvernement et que Johnson savait depuis 2019, mais les a planqués sous le tapis.

Enfin !” se réjouit le tabloïd de gauche sur son site internet, qui indique que Johnson va quitter ses fonctions de leader du parti conservateur et par ricochet son poste de Premier ministre du Royaume-Uni, après 48 heures de folie à Downing Street où presque chaque heure un ministre ou un proche collaborateur rendait son tablier. “Il devrait néanmoins rester en poste jusqu’à l’élection de son successeur, probablement d’ici octobre”, ajoute le journal britannique…

Sa démission “vient mettre un point final à une période de blocage extraordinaire, au cours de laquelle plusieurs ministres de premier plan l’ont supplié de démissionner et plus de 50 secrétaires gouvernementaux ont quitté leur poste en signe de protestation face à sa gestion de plusieurs scandales ces derniers mois”, dit The Guardian cité par Courrier international

Il s’est rendu compte, malgré sa détermination affichée à poursuivre, que sa position était devenue intenable”, écrit The Times. Même les tout nouveaux ministres des Finances et de l’Éducation ont lâché le Premier ministre moins de deux jours après avoir été désignés pour remplacer des ministres qui ont démissionné pour les mêmes raisons…

Il part après trois ans de bazar“, s’indigne The Guardian. “Dernier scandale en date, son choix de couvrir un de ses proches alliés au Parlement, soupçonné de harcèlement sexuel. Avant cela, il s’était vu infliger une amende pour avoir participé à une fête à Downing Street pendant le confinement. Dans le cadre du Brexit, il a aussi été accusé de violer le droit international”, ajoute le journal…

Sa décision va laisser un vide au sommet du parti conservateur”, selon The Daily Telegraph. Reste à savoir s’il résistera à la pression interne et s’il pourra rester à la tête du pays jusqu’en octobre. “Je ne pense vraiment pas qu’il puisse continuer“, dit un membre du gouvernement à Times. “Comment ? Qui va vouloir gouverner avec lui ?”, indique-t-il…

 

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