On se demandait comment, avec quels moyens matériels et surtout qui ferait le déplacement jusqu’à Moscou pour assister à la grand-messe sportive du grandiloquent président russe Vladimir Poutine. Le maître du Kremlin avait annoncé publiquement en mai 2024 son propre rendez-vous pour faire jeu égal avec les Jeux Olympiques (JO), l’affaire des Occidentaux qu’il accuse de tous les maux. Le méga projet, à la démesure de l’égo de son promoteur, tourne court, Poutine l’a renvoyé aux calendes grecques. Concurrencer les JO est beaucoup plus facile à dire qu’à faire…
Les “jeux de Poutine” étaient censés se tenir en septembre prochain à Moscou et Ekaterinbourg, dans l’Oural, il n’en sera rien. “Afin de défendre les droits des sportifs et des organisations sportives au libre accès aux activités sportives internationales“, le président russe a ordonné de “reporter jusqu’à une décision spéciale” l’organisation des Jeux mondiaux de l’Amitié, dit le décret paru sur le site officiel des documents juridiques du gouvernement russe. La fin d’une lubie doublée d’une chimère. Jusqu’aux prochaines “saillies” dont le fantasque président russe a le secret.
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