La Ligue arabe y était allée de son initiative, dès le 9 mars 2022 au Caire, en Egypte, pour monter une cellule afin d’aider à la résolution de la crise entre la Russie et l’Ukraine. Les choses ont empiré depuis et la médiation de la Ligue arabe, si tant est qu’elle voit le jour, est donc plus que jamais une nécessité. Les «consultations entre ses membres, en prélude aux contacts qu’il compte entreprendre bientôt avec toutes les parties concernées, en vue de parvenir à une solution diplomatique de la crise ukrainienne», a-t-on appris hier mardi 22 mars de source diplomatique algérienne.
L’Algérie est disposée à mettre en branle sa diplomatie et toutes ses connexions pour «permettre au monde arabe de contribuer activement aux bons offices et initiatives visant à mettre fin à la guerre en Ukraine et à résoudre cette crise par la voie du dialogue et de la diplomatie», d’après la même source citée par TSA…
«En sa qualité de membre de ce groupe de contact et dans l’esprit de son ferme engagement pour le renforcement de l’action arabe commune pour lequel elle ne cesse de déployer des efforts soutenus, particulièrement dans la perspective de la tenue du prochain sommet arabe, à Alger les 1er et 2 novembre 2022, l’Algérie œuvrera, en concertation avec les membres de ce groupe de contact (le Soudan, l’Iraq, l’Égypte, la Jordanie et les Émirats arabes unis), et de concert avec le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, pour permettre au monde arabe de contribuer activement aux bons offices et initiatives visant à mettre fin à la guerre en Ukraine et à résoudre cette crise par la voie du dialogue et de la diplomatie», ajoute la même source diplomatique.
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