L’ancien député Sahbi Ben Fredj a déclaré sur sa page officielle, le 1er novembre 2021, que Samir Bettaieb n’a participé ni à la conclusion du contrat (objet de l’affaire en cours), ni à sa résiliation.
Il a précisé que ce contrat a été conclu en 2014 entre le ministère de l’Agriculture et une entreprise privée, il a été financé par la Banque Africaine de Développement pour un montant de 800 mille dinars.
“Suite à un différend survenu entre l’administration et le fournisseur, le contrat a été résilié et une nouvelle consultation a été lancée, à laquelle aucune entreprise n’a soumis de proposition”, a-t-il affirmé.
Lors de sa nomination à la tête du ministère, le comité consultatif a recommandé la reprise du contrat avec l’entreprise concernée, afin d’achever les travaux suspendus et éviter une éventuelle perte d’argent et une détérioration du matériel déjà acquis à cet effet, a déclaré l’ancien député.
Il ajouté que Samir Bettaieb a signé le procès-verbal et annulé la rupture du contrat. En ce qui concerne la Cour des Comptes, cette dernière a précisé que la reconduction du contrat après résiliation est contraire à la loi et aux procédures en vigueur. La Cour a transféré le dossier au Pôle judiciaire, économique et financier, lequel a émis un mandat de dépôt à l’encontre de toute personne ayant cautionné la reprise de ce contrat, à savoir l’ancien ministre et tous ceux qui ont signé le procès-verbal de la rupture du contrat et de l’annulation de sa rupture, à l’exception d’une seule personne, a dit l’ancien élu.
Et malgré le fait que cette personne ait pris racine au sein du ministère, à l’instar de Ennahdha au sein des gouvernements successifs, elle demeure exclue des poursuites judiciaires, a-t-il indiqué.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires