Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’Union régionale du travail à Bizerte a révélé que l’avocate et épouse de Noureddine Bhiri Saida Akremi a entamé un sit-in au service de la réanimation de l’hôpital Habib Bougatfa de Bizerte réclamant la libération de son mari.
Qualifiant cet acte de précédant dangereux, le syndicat de base des médecins, des pharmaciens et des dentistes ainsi que le syndicat de la santé de base de l’hôpital en question ont apporté des éclaircissements sur ce sujet.
Selon le communiqué, des pages sur les réseaux sociaux ont mené des campagnes de dénigrement à l’encontre des professionnels de la santé leur accusant de refuser de dévoiler des informations sur l’état de santé du député nahdhaoui. Et d’ajouter que certaines parties ont appelé à prendre d’assaut l’établissement de santé en question.
La même source a ajouté que le corps médical et paramédical a fait preuve d’un grand professionnalisme en traitant avec Bhiri malgré tous les actes de harcèlement et de pressions.
Les professionnels de la santé ont exprimé leur étonnement face à l’organisation du sit-in par Akremi au sein du service de réanimation faisant savoir que le député a été transféré du service de cardiologie au service de réanimation sur ordre du ministère de la santé et ce, pour lui permettre d’avoir accès aux soins.
Cette dernière décision a déclenché la colère des patients qui se sont plaints de l’absence de l’équité en soins de santé et ce, à cause des pratiques de Saida Akremi.
L’Union régionale du travail a, dans le même ordre d’idées, appelé les professionnels de la santé à respecter le secret médical lors des interventions médiatiques.
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