Les négociations sociales portant sur l’augmentation des salaires dans le secteur privé sont à l’arrêt depuis la dernière réunion tenue le 23 mai 2025. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en charge du secteur privé, Taher Mezzi, dans un entretien accordé au correspondant de Tunisienumérique à Sfax.
L’UGTT reste mobilisée derrière ses bases syndicales
Selon Taher Mezzi, les structures syndicales restent fermement attachées à la poursuite des négociations afin d’obtenir des hausses salariales pour les travailleurs du secteur privé. « Nous sommes disciplinés et alignés sur la volonté de nos bases. Nous irons jusqu’au bout pour défendre le droit des travailleurs à une augmentation des salaires », a-t-il affirmé.
Vers des actions syndicales à l’échelle régionale, sectorielle ou nationale
Face au blocage persistant, le responsable syndical n’a pas exclu le recours à divers moyens de pression, évoquant la possibilité d’organiser des grèves régionales, sectorielles, voire une grève générale à l’échelle nationale si la situation venait à perdurer.
Un climat social sous tension
Cette déclaration intervient dans un contexte économique et social difficile, marqué par une forte inflation et une érosion continue du pouvoir d’achat des salariés. L’UGTT, à travers son département du secteur privé, semble déterminée à maintenir la pression sur les employeurs et les autorités pour relancer un dialogue social jugé urgent et prioritaire.
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