Dans une déclaration accordée à Tunisie numérique, le dirigeant de l’UGTT Sami Tahri a appelé à mettre fin au plus tôt à l’état d’exception et à procéder à la dissolution du Parlement et l’organisations d’élections anticipées afin de faire face à la crise politique que le pays connait en ce moment.
Il a assuré ce mercredi 1er décembre que l’UGTT n’acceptera pas le retour à la situation d’avant le 25 juillet, rappelant que l’ARP constituait un péril imminent qui menaçait l’Etat.
Commentant les rumeurs sur des négociations ayant eu lieu entre la centrale syndicale et le Mouvement Ennahdha, Tahri a affirmé que l’UGTT n’a jamais et ne conclura jamais d’accord avec le parti Ennahdha.
Il a rappelé à cet effet que le parti et son président Rached Ghannouchi ont refusé de condamner la violence qui avait lieu sous la coupole du Parlement et les propos diffamatoires lancés contre l’UGTT.
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