Démission de Mohamed Ammar :
La député du Courant Démocrate, Samia Abbou a révélé aujourd’hui, 4 juin 2021, Mohammed Ammar a refusé de démissionner de la présidence du Bloc démocrate, notant que le retrait de la confiance à son égard n’est toujours pas sur la table au sein du bloc.
Dans une déclaration à une radio privée, madame Abbou a ajouté que le bureau politique du parti considère que Ammar ne peut plus être le leader du bloc car il a commis de nombreuses erreurs, notamment à travers ses déclarations ainsi que sa réception du député Rached Khiari à son domicile, indiquant qu’il doit être tenu responsable de ses actes.
Ghazi Chaouachi successeur de Mechichi :
Concernant la possibilité de nommer le secrétaire général du parti, Ghazi Chaouachi comme chef du gouvernement succédant à Mechichi, Abbou a confirmé que « cette question n’est pas soulevée au sein du parti », notant que le parti « n’a pas reçu de propositions à cet effet, et que Chaouachi a confirmé qu’il avait entendu dans les coulisses que son nom était proposé comme alternative à Mechichi ».
“Ennahdha est prête à abandonner Mechichi en échange d’un dialogue national”, a-t-elle précisé décrivant cela comme un “scandale !“.
Des conditions de travail inappropriées à l’ARP :
D’autre part, Abbou a dénoncé les événements survenus hier au cabinet parlement lors de sa réunion d’hier, affirmant que les conditions de travail du bureau sont inappropriées, et ce en raison de Abir Moussi qui attaque et harcèle des députés.
Elle a souligné que le président du Conseil, Rached Ghannouchi avait décidé que la réunion du cabinet de l’ARP se tiendrait à distance, considérant que sa décision n’était pas une solution, mais plutôt un problème en soi, étant donné que cette mesure a été prise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus et non à cause d’Abir Moussi.
A ce titre, elle a confirmé qu’elle n’avait pas participé à la réunion à distance, considérant que l’administration du Parlement et le président du Conseil sont incapables d’imposer le respect au sein de l’institution législative.
En outre, elle a tenu la ceinture politique responsable de ce qui se passe en Tunisie aujourd’hui, soulignant que ces partis étaient au courant des récentes augmentations de prix et de la levée des subventions sur les produits de base, demandant : « Qu’est-ce qu’on attend d’un « gouvernement en faillite ?»
De même, elle a déclaré que “le gouvernement évite d’assister au parlement”, considérant que “Mechichi et sa ceinture politique doivent partir”.
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