On comprend pourquoi la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, tenait à ce que le président de la République, Kais Saied, lui adjoigne un secrétaire général. Sarra Rjeb, qui s’est installée le mois dernier, marque les esprits en président hier lundi 26 avril un Conseil ministériel durant lequel ont été abordés des dossiers aussi importants – et épineux – que la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR)…
Alors est-ce que Bouden s’est effacée parce qu’elle a jugé que la dame de fer, en vertu de son CV long comme le bras, est plus outillée pour affronter la montagne de la STEG et de la STIR, ou est-ce que la cheffe du gouvernement avait un empêchement quelconque ? Mystère. Nous attendons la suite pour savoir si on a affaire à un nouveau mode de gouvernance qui va perdurer – et après tout si c’est générateur d’un surcroît efficacité pourquoi pas – ou si c’est dicté par des circonstances exceptionnelles…
Selon le communiqué qui a été émis ce lundi par la présidence du gouvernement, Sarra Rejeb et les participants au Conseil ministériel ont passé à la loupe les difficultés de ces fleurons du secteur public et ont mis sur la table quelques pistes pour les sortir de l’ornière…
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