Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) a annoncé un rappel massif de boissons en Europe, dont certaines ont été mises en rayon en France, en raison d’une teneur trop élevée en chlorate. Ce composé chimique est utilisé dans le traitement de l’eau et peut, à des niveaux élevés, poser un risque pour la santé, notamment en perturbant l’absorption de l’iode, essentielle au bon fonctionnement de la thyroïde.
Si, dans un premier temps, Coca-Cola avait assuré que les lots concernés n’avaient pas été distribués en magasin, les autorités sanitaires françaises, via Rappel Conso, ont finalement confirmé que certaines de ces boissons avaient bien été vendues au public.
Les boissons concernées par ce rappel en France sont :
Fuze Tea Pêche 33cl (lots 335GE20128 et 335GE21023)
Coca-Cola Sans Sucres 1L en verre consigné (lots 337GE10002 et 337GE10038)
Les consommateurs sont invités à ne pas consommer ces produits et à les rapporter en magasin pour obtenir un remboursement.
Le chlorate, en grande quantité, peut affecter la capacité du corps à absorber l’iode, ce qui représente un risque pour la fonction thyroïdienne. À long terme, une exposition prolongée peut être préoccupante, notamment pour les populations vulnérables comme les enfants, les femmes enceintes et les personnes souffrant de troubles hormonaux.
Coca-Cola se veut cependant rassurant, affirmant que l’analyse d’experts indépendants conclut à une faible probabilité de risque pour la santé. Mais pourquoi attendre qu’un danger soit prouvé pour agir ?
L’affaire soulève une question essentielle : pourquoi Coca-Cola a-t-il d’abord affirmé que les lots n’étaient pas concernés par le marché français, avant que les autorités sanitaires ne révèlent le contraire ?
Si le géant des boissons assure que la contamination reste limitée, cet incident met en lumière un problème récurrent dans l’industrie agroalimentaire : les consommateurs sont trop souvent informés tardivement des risques sanitaires, alors même que des produits ont déjà été vendus.
Cet épisode rappelle l’importance d’un contrôle rigoureux des produits alimentaires et des boissons avant leur mise sur le marché. Les rappels, bien qu’essentiels pour la sécurité des consommateurs, ne doivent pas être une solution de rattrapage, mais une mesure exceptionnelle et préventive.
Les consommateurs doivent rester vigilants, exiger davantage de transparence et ne pas hésiter à se tourner vers des alternatives plus sûres. Après tout, notre santé prime sur la rentabilité des multinationales.
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