Le Directeur Général des Examens au ministère de l’Education, M. Omar Ouelbani a annoncé ce mardi 22 juin 2021 que les cas de triche ont atteint 467 cas au cours des premiers jours du Baccalauréat, contre 334 cas enregistrés pendant la session principale de l’année dernière.
Dans une déclaration à l’Agence de presse Tunis-Afrique, il a confirmé que le phénomène de tricherie dans les examens écrits de cette session principale s’est répandu jusqu’au lycée pilote de Sidi Bouzid.
Les comités de surveillance ont recensé des tricheries commises par les candidats issus des établissements de l’enseignement public et privé ainsi que les candidats libres.
Ajoutant que les cas de triche au cours de cette session sont concentrées dans le gouvernorat de Sidi Bouzid avec 94 cas, puis Gafsa avec 62 cas, suivi de Kasserine avec 47 cas, tandis que le nombre restant est réparti sur les autres régions mais à une très petite échelle.
Monsieur Ouelbani a, en outre, précisé que le phénomène prend de l’ampleur de jour en jour : 79 cas de triche au cours de la première journée des examens de cette session pour atteindre 151 cas à la quatrième journée.
Il a expliqué cette augmentation par “l’insistance de certains candidats à commettre des tricheries, alors même qu’ils ont eux-mêmes assisté à la découverte de cas de triche aux jours précédents”, estimant que lutter contre le phénomène va au-delà des sanctions, mais nécessite plutôt de l’aborder à tous les niveaux de l’éducation en partenariat avec la famille (noyau de la société) et y sensibiliser à plus grande échelle.
Oulebani a souligné que la tricherie est découverte tant aux centres d’examens que dans les centres de correction, soulignant que la sanction dans ce cas équivaut à l’annulation des résultats de cette session pour ceux qui sont avérés impliqués dans la triche.
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