L’expert en développement et ressources hydrauliques, Houcine Rhili, a affirmé que la situation du pays est « critique » et que la sécheresse a atteint des niveaux tels que le niveau d’eau exploitable des barrages n’est que de 12 à 15% soit seulement 400 millions de mètres cubes.
Intervenant sur les ondes d’une radio, il expliqué que « Le problème est surtout ressenti pour les grandes cultures et cela aura un impact certain sur les équilibres financiers du pays (…) Les solutions ponctuelles et l’absence de solutions à moyen et long terme est inquiétant (…) Il faut ouvrir le dossier et envisager des solutions alternatives à l’instar du traitement des eaux usées et de la lutte contre le gaspillage qui nous fait perdre des millions de mètres cubes », selon ses dires.
On rappelle que l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), a annoncé que les réserves en eau des barrages ont baissé de 25,5% (-201,32 millions de m3), à 586,493 millions de mètres cubes (m3), à la date de 6 octobre courant, par rapport à une moyenne des 3 dernières années de 787,925 millions de m3, à la même date.
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