La Société financière internationale (IFC) et Viva Technology viennent de révéler les 45 startups présélectionnées pour les AfricaTech Awards, qui récompensent les entreprises qui stimulent l’innovation et l’impact sur le développement sur le continent. Le cabinet international d’audit et de conseil a sélectionné les finalistes parmi plus de 380 candidats, soit une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente.
Les fintechs ont reçu le plus grand nombre de candidatures (143), suivies par les technologies climatiques (124) et les technologies de la santé (115). Les pays participants incluent le Nigeria, le Kenya, l’Égypte, la Tunisie et l’Afrique du Sud. Cette année, 91% des candidats avaient au moins une femme dans leur conseil d’administration.
Renforcement des écosystèmes technologiques
Les prix font partie de la stratégie de l’IFC visant à renforcer les écosystèmes technologiques dans les marchés émergents et à aider les start-ups innovantes à se développer. L’IFC a récemment annoncé une plate-forme de capital-risque de 225 millions de dollars pour soutenir les entrepreneurs technologiques à travers l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie centrale et le Pakistan.
Elle a également étendu le programme IFC Startup Catalyst de 60 millions de dollars pour aider les fonds de démarrage, les incubateurs et les accélérateurs à financer et à encadrer les start-ups en phase de démarrage et à les préparer pour un investissement à un stade ultérieur.
Les trois meilleures startups de chaque catégorie seront sélectionnées par un panel d’experts de l’industrie, les gagnants étant annoncés lors du Viva Technology 2023, qui se tiendra à Paris du 14 au 17 juin. Les catégories sont les technologies climatiques, les fintechs et les technologies de la santé.
Une Fintech à l’honneur
Les 15 meilleures startups dans la catégorie Fintech, incluent la start-up tunisienne Flouci.
Flouci est une solution fintech développée par la start-up tunisienne Kaoun. Elle permet d’effectuer des transactions financières depuis son smartphone en quelques clics. La start-up fondée en 2018 par Anis Kallel, Nebras Jemel et Rostom Bouazizi a lancé cette solution en 2020.
L’application permet de créer des comptes bancaires gratuits sans présence physique. Il faut néanmoins suivre quelques étapes. L’utilisateur peut commencer à effectuer des transactions financières, conformément aux réglementations tunisiennes. Il dispose d’un portefeuille électronique mobile depuis lequel il peut faire toutes sortes d’opérations financières. Celles-ci sont sécurisées grâce à la blockchain, la technologie adoptée par la start-up pour garantir un niveau de sécurité raisonnable.
Elle ne perçoit pas de frais de tenue de compte, de carte bancaire, pour les paiements marchands ou pour la recharge de solde. C’est uniquement lors des transferts d’argent qu’elle prélève une commission. Elle dispose d’ailleurs d’une grille tarifaire qui permet à l’utilisateur de connaître exactement le montant qui lui sera retiré.
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