Du rififi à l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), qui était bien discrète ces derniers temps. Le leader de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, a-t-il fait l’incartade de trop en qualifiant de “mafia” l’Union Régionale du Travail de Sfax ? Ce qui est certain c’est qu’après le déballage explosif sur cette conversation téléphonique il sera très difficile pour Taboubi de tenir ses troupes. Quelque chose s’est brisé net…
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Noureddine Selmi, a invité son patron à démissionner, après ce qui à ses yeux est un “scandale sans précédent, dans l’histoire” de la centrale. Il a tenu ces propos ce mardi 21 janvier lors d’une conférence de presse durant laquelle des membres du bureau exécutif ont insisté sur le parachèvement des chantiers du Conseil National.
Selmi est d’avis que “le rendement du secrétaire général de l’organisation au sein du bureau est en-deçà des attentes, au point que les dossiers des travailleurs sont maintenant traités par le pouvoir exécutif à la place de l’UGTT“.
Par ailleurs Selmi a imputé au secrétaire général et président du Conseil national les errements et ratages de l’instance, et l’incapacité à sortir par le haut de la crise, “la plus grave que l’UGTT ait jamais connue“, selon lui.
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