Le gouverneur de Sfax Fakher Fakhfakh a estimé que la meilleure solution pour résoudre la crise des déchets dans la région serait de déployer les unités de l’armée nationale pour sécuriser le centre de déchet temporaire implanté sur la route Gremda à 41 km à Sfax.
Afin de prendre connaissance des réactions des habitants, la correspondante de Tunisie Numérique s’est déplacée dans la région pour s’informer sur les différentes positions des citoyens.
Abdel Majid Kharroubi, journaliste à la radio de Jawhara fm, a considéré que la solution n’est pas de demander l’aide de l’armée nationale, mais plutôt de lancer un dialogue entre les différentes parties, ce qui permettra de parvenir à une solution consensuelle loin de l’usage de la force.
De son côté, Atika Al Amiri, journaliste au journal Al Sabah, a refusé de recourir à ce genre de proposition, réitérant par la même occasion son refus d’installer des dépôts anarchiques en raison de la catastrophe sanitaire et environnementale dans ledit gouvernorat.
Pour sa part, Omar Belhaj Ali, originaire de la région de Gremda et journaliste à la radio de Shems fm, il a souligné qu’il est avec l’application de la loi, mais contre l’usage de la force.
Par ailleurs, le conseiller municipal Ahmed Gharslaoui a évoqué la nécessité de trouver une solution consensuelle et pacifique et non par l’usage de la force.
On rappelle que la ville de Sfax croule, depuis plusieurs mois, sous des tonnes d’ordures ménagères, transformant les rues en dépotoir anarchique à ciel ouvert. Ainsi va la vie des habitants si mécontents, sur fond d’accalmie précaire.
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