Dans une interview accordée au correspondant de Tunisie Numérique sur la disparition des machines et équipements de tri et de valorisation des déchets, la cheffe du comité de l’hygiène, de la santé et de l’environnement à la municipalité de Sfax, Raouia Amira a assuré qu’il ne s’agit pas d’une affaire de disparition mais il s’agit d’un projet pilote qui a été entamé en 2015 par la municipalité de Sfax en partenariat avec une société privée appartenant à un homme d’affaires.
Elle a ajouté que cette machine est restée chez l’homme d’affaire en question, le problème c’est que le projet n’a pas été exécuté pour des problèmes d’un lot de terrain. A cette époque j’ai ordonné une série de recommandations dans le cadre du comité de propreté et de la préservation de l’environnement afin de récupérer la table de Tri au profit de la municipalité.
Elle a encore ajouté que le président de la municipalité est au courant de ce projet, affirmant que les pièces de la machine en question ont disparus et qu’il est important de préserver les propriétés de la municipalité.
Sur un autre volet, elle a assuré que le projet a été fini en 2020 et que la machine en question devrait être récupérée par la municipalité. Et de signaler qu’elle a essayé de valoriser le projet en question malgré les obstacles qui ont entravé sa volonté.
« Je suis contre les projets pilotes car je sais bien qu’ils seront voués à l’échec à l’instar de plusieurs projets. J’aurai aimé que les projets durent à long terme, mais il y a des lois qui ne sont pas claires comme par exemple au niveau des projets de valorisation…)a-t-elle affirmé.
Sur un autre volet, elle a appelé à la révision des lois relatives à la valorisation des déchets pour préserver l’environnement et mettre fin aux problèmes de déchets.
On rappelle que le correspondant de Tunisienumerique à Sfax a confirmé aujourd’hui 5 novembre 2021, la disparition des machines et équipements de tri et de valorisation des déchets depuis 2015.
Il a ajouté que l’équipement est très volumineux et capable de recycler et de valoriser les déchets, ainsi que de les transformer en engrais organique.
Ajoutant que sa capacité de tri sélectif dépasse 20 tonnes de déchets par jour, d’autant plus que la commune de Sfax collecte environ 300 tonnes de déchets quotidiennement, dont 70 pour cent sont recyclables.
Il a expliqué que les machines et équipements entraient dans le cadre d’un projet appelé « Le rêve devenu réalité » d’une valeur de 350 mille dinars, mais que les responsables l’ont saboté et avorté.
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