Le membre de la commission consultative pour la république nouvelle et l’académicien Salah Daoudi, a mentionné que la nouvelle constitution a fragmenté la réalité de l’économie en présentant les structures et les mécanismes pour la dynamiser.
Dans une déclaration à la TAP, il signale que le volet économique n’a pas été négligé. Intégrer la composante économique n’est pas une nouveauté et la confirmation nous renvoie à la constitution de la république de la Corée de 1948.
La nouvelle constitution est étroitement liée au vécu tunisien dans ses plus fins détails. C’est même la réflexion du constat économique et social, en corrélation avec les droits et libertés.
L’économie est fortement dépendante du régime politique, de la démocratie et du conseil des régions et des districts.
L’académicien Salah Daouadi signale que les démarches pour défragmenter la bureaucratie et veiller à un climat serein de développement, sont déjà mises en marche.
Pour lui, la paix sociale est conditionnée par la dignité et la souveraineté, ce qui est relaté dans l’article 11.
Il faut créer la symbiose avec le développement économique et la répartition équitable des richesses pour répondre aux aspirations du peuple et concrétiser sa suprématie et décider de son destin.
Le membre de la commission consultative mentionne qu’il est rationnel de permettre au gouvernement dans les années à venir de se référer à la constitution et ses articles. Il est aussi important de constitutionnaliser les dettes extérieures tout en tenant compte de la réalité de la production nationale.
Trois aspects sont d’une importance accrue. Le conseil national de l’éducation est appelé à relancer le progrès du pays vers un développement global, sous entendu économique.
Les fondamentaux du pouvoir exécutif devront garantir une vie digne et des besoins satisfaits.
Le 3 éme volet se rapporte à la philosophie des collectivités locales et régionales qui constituent le talon d’Achille de la stabilité constitutionnelle, politique, sociale et économique.
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