Politique

Sommet de la Francophonie: Emmanuel Macron dans le collimateur du front de Salut national

Sommet de la Francophonie: Emmanuel Macron dans le collimateur du front de Salut national

Le Front de Salut national a rejeté catégoriquement, dans un communiqué rendu public il y a quelques minutes, la déclaration du Président de la république française tenue en marge du sommet de Djerba.

Il a considéré que cette déclaration est “attentatoire à la démocratie tunisienne” et ce, par des propos qui expriment un net soutien au “projet autoritaire et personnel” du Chef de l’Etat.

 “Macron a exprimé l’espoir de voir parachever «  la feuille de route » découlant du coup d’État  du 25 juillet, fustigé par la quasi-totalité de la classe politique tunisienne, signifiant son appui sans équivoque à ce processus de démantèlement des institutions démocratiques.

Cette attitude déconcertante ne manquera pas  d’encourager le Président tunisien à continuer sa campagne de dénigrement, d’arrestations et de jugements par les tribunaux militaires à l’encontre de ses opposants selon des lois répressives et liberticides.

Cette vision des choses ne manque pas de nous rappeler les propos de l’un de ses prédécesseurs, lors d’une visite en Tunisie qui prétendait que les droits de l’homme :« c’est avant tout le droit de manger et de se soigner », ainsi que le sort réservé à Mme Alliot Marie en février 2011, suite à ses propos désobligeants à l’égard la révolution tunisienne.

Cette position pour le moins inamicale pour ne pas dire hostile à l’encontre du peuple tunisien, ne peut œuvrer à la bonne entente entre deux pays qui ont appris à s’entendre et à s’apprécier depuis plusieurs décennies” lit-on dans le communiqué.

Les Tunisiens en dépit d’une crise politique, sociale et économique (classique dans les pays en transition démocratique), ne sont pas prêts à sacrifier leur liberté.

Ils sont soutenus par la communauté internationale (Gouvernements et sociétés civiles) éprise de droit et de liberté. Les instances internationales dont le G7, l’UE, l’ONU ont, elles aussi, exprimé leur appui au retour à la légalité constitutionnelle et à un dialogue national inclusif. Se sont ajoutées à cela et non des moindres, les conclusions de la commission de Venise et la décision de la cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Le front de Salut national a exprimé son vif souhait que la France, pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen, revienne à des positions plus conformes à ses valeurs, car seule la liberté peut durablement fonder la stabilité et la paix dans le monde.

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