C’est donc officiel : Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sera sous le ciel djerbien, dans le cadre du Sommet de la Francophonie. Un retournement de situation spectaculaire quand on sait tout ce qu’a fait le jeune leader canadien pour torpiller la grand-messe de la Francophonie en terre tunisienne…
La voix de la raison a pris le dessus, semble-t-il. En effet si le Canada avait boycotté le rendez-vous de Djerba il aurait perdu ses galons de soutien de la jeune démocratie. On ne lâche pas ses amis quand ça va mal. Bon, si Trudeau avait la bonne idée de signer quelques gros chèques au président tunisien, Kais Saied, à titre de dédommagement pour la mauvaise publicité qu’il lui a faite, ce serait encore mieux. Je dis ça je dis rien. En attendant cap sur le président français, Emmanuel Macron…
Le moins qu’on puisse dire est que le chef de l’Etat français entretient le flou artistique sur son voyage en Tunisie. Certes rien n’indique qu’il ne fera pas le déplacement mais rien ne le garantit non plus. Il n’est pas normal que la participation de la France au plus haut niveau soit encore un mystère à deux semaines de l’événement, sachant que Paris est le pilier de la Francophonie. La dernière fois que l’ambassadeur français à Tunis a évoqué la question sur une radio locale il a été très évasif…
Mais en toute logique si celui – Trudeau – qui s’agitait pour faire capoter le Sommet de Djerba est revenu à de meilleurs sentiments Macron n’a plus aucune raison d’hésiter. Donc on va considérer, jusqu’à la preuve du contraire, que le président français sera bien aux côtés de son homologue tunisien les 19 et 20 novembre 2022, et même plus si affinités. On n’ose même pas imaginer que Paris fasse faux bond à Tunis. Donc méthode Coué à volonté !
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