En dépit des assurances du secrétaire général adjoint, directeur du bureau du secrétaire général de la Ligue arabe, Houssam Zaki, c’est toujours le flou artistique autour du sommet de la Ligue arabe, organisé par l’Algérie. On sait juste que l’Algérie “a mobilisé des moyens importants” pour que le 31e sommet arabe se passe au mieux, mais toujours pas de date ce 20 janvier alors que l’événement était officiellement programmé en mars prochain. On a finalement appris qu’il faudra attendre le 9 mars 2022 pour être fixé sur la date et que “le Sommet ne sera pas tenu avant le mois sacré du Ramadhan en avril prochain“…
Houssam Zaki a convoqué la presse hier mercredi 19 janvier pour claironner que l’affaire est de bons rails, que les membres de la délégation “sont très satisfaits des moyens mobilisés par l’Algérie pour la réussite du prochain sommet arabe, fortement appréciés par la commission chargée de l’organisation“, rapporte l’APS (Agence Presse Service)…
Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe a ajouté que la délégation regagne l’Egypte avec “beaucoup d’idées positives” sur ces préparatifs, il est aussi question de poursuivre “la coopération entre les deux parties jusqu’à la tenue de cet événement qu’on espère réussi et historique, d’autant qu’il coïncide avec le 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie”. A part ce brevet de satisfecit on ne sait rien du contenu de cette méga rencontre qui va pourtant mettre sur la table des sujets clés…
Même l’ordre du jour n’a pas été déterminé, il faudra là aussi attendre la prochaine réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, le 9 mars 2022 au siège du Secrétariat général (Le Caire). On sait juste que le sommet tentera de remettre sur les rails “la cohésion, la solidarité et l’entraide arabes à un moment où la région connaît de nombreuses crises. Ainsi, nous espérons que les frères arabes s’inspireront de l’esprit combatif qui existe en Algérie depuis l’indépendance, en vue d’impacter positivement les décisions arabes en ouvrant une nouvelle page de solidarité et de cohésion arabe“, a confié Houssam Zaki…
A ce stade ça reste des voeux pieux vu les bisbilles entre le Maroc et l’Algérie, qui se sont d’ailleurs invitées dans la dernière allocution très martiale du président algérien. Le dossier palestinien et les liens entre certains pays arabes et Israël pourraient faire voler en éclats les bonnes intentions de la Ligue arabe, même si cette dernière réaffirme que sa posture sur la Palestine “n’a pas changé et restera au cœur des préoccupations de la Ligue arabe” et qu’il faut “trouver une méthode pour soutenir les frères palestiniens dans leur lutte en vue d’établir un Etat palestinien indépendant“…
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