Sous un soleil écrasant et sur un sol brûlant, la caravane « Soumoud » attend. Bloqués aux abords de Syrte, les centaines de participants font preuve d’un courage admirable, malgré l’absence de réponse officielle des autorités sur la suite de leur route vers Gaza.
La situation est calme, mais le besoin est pressant. Loin de tout centre urbain, les caravanes stationnent dans une zone désertique sans infrastructures de base.
« Nous allons bien, mais la chaleur est accablante. Nous avons besoin de tentes, d’eau potable, et de toilettes mobiles. Ce sont des besoins humains essentiels », explique Wael Naouar, porte-parole de la caravane.
Un désert sans ombre, une solidarité mise à l’épreuve
Depuis leur départ de Misrata, les caravanes progressent par étapes, mais se heurtent aujourd’hui à l’absence de feu vert pour continuer. Ce temps suspendu, dans un environnement aride, met à rude épreuve les corps et les esprits, surtout pour les enfants, les personnes âgées et les malades.
Un message d’unité et de dignité
Malgré l’attente, les participants refusent de céder à la fatigue ou au découragement. La caravane est perçue comme un acte de résistance collective, et chaque minute passée dans le désert est vécue comme une promesse tenue envers Gaza.
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